dimanche 30 décembre 2012

Test DS : Phoenix Wright Ace Attorney



Un des derniers jeux auxquels j'ai joué s'est avéré être une vraie addiction. Impossible de s'en séparer. Tous mes instants de loisir lui étaient consacrés... Une véritable drogue dont je n'ai pu me sevrer qu'en finissant le jeu, au prix de nuits raccourcies. 

Phoenix Wright : Ace Attorney n'est pas vraiment un titre inconnu. Il est cité dans les meilleurs jeux d'aventure, ou meilleurs jeux tout court, de la DS, souvent avec la série Professeur Layton. Pourquoi cela ? Réponse ci-dessous.

La mécanique des volte-faces

Phoenix Wright est un jeune avocat pas vraiment gâté dans son boulot. Chaque client qu’il doit défendre (invariablement dans des affaires criminelles) a contre lui témoignages et autres preuves qui semblent en béton. Mais l’ami Phoenix croit en ses clients et fera l’impossible pour les innocenter. Pas vraiment du genre à potasser ses dossiers confortablement installé dans son bureau, il préfère partir à la recherche d'indices sur les lieux de crimes et se livrer à un véritable travail d'investigation.
Cette enquête consistera à aller de décor fixe en décor fixe (tels que vus par Wright), et à y rechercher des détails ou témoins potentiels ayant été négligé par la police. Hé oui, du bon vieux point&click !

Une fois qu’il aura récupéré tous les éléments possibles en rapport avec le meurtre, le jeu passera automatiquement dans sa deuxième phase : les procès. Les procès se passent comme ceci : l’accusation (votre adversaire) présente des témoins censés apporter la preuve que votre client est coupable. A vous de les discréditer, en repérant une partie de leur témoignage en contradiction avec une pièce à conviction. Votre personnage tonnera alors, d’un ton triomphant, l'expression culte de la série : « Objection ! ».

Dans la première enquête, qui sert de didacticiel, relever les contradictions sera évidemment chose facile, mais au fur et à mesure des enquêtes les choses se compliqueront. Dès la seconde, il faudra reprendre le témoin presque jusqu’à chacune de ses phrases, histoire de le mettre sous pression et de le pousser à donner des détails incompatibles avec les faits de l’affaire. Parfois même, il n’y en aura pas, mais vous aurez dû attaquer chaque partie de témoignage du témoin pour que l’histoire continue.

Un instant !

Car oui, le jeu se passe de manière tellement linéaire que l’on a vraiment l’impression d’assister à une histoire interactive. J’ai déjà donné quelques exemples plus haut : le jeu passe à la phase de procès une fois que vous avez toutes les bonnes cartes dans votre main, il n’y a qu’une seule façon de faire plier le témoin alors que vous en aviez une autre en tête ; de plus, vous êtes souvent plus avancés que Phoenix dans ses déductions. 
Malgré cet inconvénient, c’est une mécanique de jeu plutôt originale et très prenante. Quelle jouissance de voir le témoin commencer à craquer alors que tout semblait fichu ! 

Deux fées, un chasseur, et une belle bande de bras cassés

Autre point fort du jeu, qui aide également à l’implication : la galerie de personnages secondaires, la plupart complètement loufoques. Vous adorerez certains d’entre eux, et adorerez détester les autres. Et si vous ajoutez à cela l’histoire… vous obtiendrez le mix parfait pour un jeu d’aventure.

Parlons-en, de l’histoire. Découpée en cinq affaires, pour autant de chapitres, elle fera faire à vos émotions un tour de montagnes russes. La première affaire n’est qu’une introduction, et se termine rapidement. La deuxième… est poignante, tellement intense qu’elle aurait mérité d’être la dernière, mais est nécessaire à ce moment pour l’histoire. La troisième est une respiration bienvenue, quoiqu’avec quelques longueurs. Mais ne vous en faites pas, les enjeux vont de nouveau augmenter avec le quatrième et cinquième procès.

Une conclusion irréfutable ?

En résumé, un gameplay original (pour les phases de procès), une histoire bien amenée, comprenant de l'humour et des émotions, font de ce jeu un must-have de la DS. On regrettera sa linéarité et surtout la difficulté de trouver le jeu 6 ans après sa sortie !

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